Qu’on vive à Saint-Rémy, qu’on y travaille, qu’on y vienne pour ses courses, pour se soigner, pour ses loisirs ou pour ses vacances, qu’on soit étudiant, actif ou retraité… on a tous besoin de se déplacer et quel que soit le mode que l’on choisit, on est tous confrontés, à titre individuel, aux problématiques qui vont avec : sécurité, fluidité de la circulation, stationnement, prix du carburant, bruit, pollution… Par ailleurs, à titre collectif, les objectifs climatiques de la transition écologique nous imposent de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, dont une grande partie proviennent des hydrocarbures utilisés par nos véhicules.

Objectif ville durable

« Dans ce contexte, l’un des leviers des décideurs publics, pour à la fois améliorer le quotidien des habitants et accélérer la transition écologique, est de proposer une nouvelle organisation de l’espace public, afin de remettre l’humain au coeur de la ville, de refaire de celle-ci un lieu agréable, en réduisant le recours à la voiture », résume Juliette Dorise, conseillère municipale en charge de la mobilité. « Les enjeux étant nombreux, l’équation est difficile à résoudre et les communes sont en première ligne. »

C’est pour avoir une vision globale et objective sur cette thématique que la municipalité a engagé en 2021 une étude mobilité très poussée. Après deux ans de travail, le cabinet spécialisé Vizea vient de rendre un état des lieux, tenant compte notamment de la sociologie de la commune, des infrastructures routières existant à Saint-Rémy et alentours, des taux de remplissage des parkings, des différentes polarités (professionnelles, santé, scolaires, loisirs…), des projets urbains à venir (Cèdres, Valat-Neuf, La Roche…), etc. En lien avec le Conseil départemental, la Communauté de communes et la ville, il s’est également appuyé sur 2 comptages automatiques routiers réalisés pendant une semaine en août et en octobre 2021, sur une consultation des usagers et d’associations lors d’une journée technique de co-construction en juillet 2022, ainsi que sur les signalements effectués sur une carte participative en ligne jusqu’en septembre 2022.

Retrouvez dans le Journal de Saint-Rémy n°72 la synthèse des grandes lignes du diagnostic qui servira de base aux élus pour élaborer les stratégies à mettre en œuvre. Celles-ci seront abordées plus en détail prochainement.

“À partir du moment où on se déplace, on est concerné par la mobilité.”
Juliette Dorise

Carte participative

Chacun, dans ses déplacements effectués sur la commune, à pied, à vélo ou en voiture, peut trouver des choses à améliorer dans son expérience quotidienne de mobilité.

C’est pour écouter ces propositions et enrichir le diagnostic que l’étude a donné la parole aux usagers pendant l’été 2022, via une carte participative.
Géolocalisées, les propositions poursuivent plusieurs objectifs : réduire la place de la voiture, faciliter l’usage du vélo (continuités cyclables, stationnement…), améliorer la sécurité des différents modes de déplacement (vitesse, visibilité…) améliorer la signalisation horizontale ou verticale…

Vous pouvez retrouver les différentes contributions, et les réponses qui y ont été apportées, en suivant le lien ci-dessous (les contributions sont désormais clôturées).

Cet article a été modifié pour la dernière fois le 9 mai 2023 à 16:48