Mercredi 15 juin, de nombreux riverains ont assisté à la présentation des travaux de rénovation de l’avenue Durand-Maillane, par le bureau d’études Cerretti, le premier adjoint au maire Yves Faverjon, l’adjoint au maire chargé des travaux Vincent Oulet, les services municipaux et ceux de la CCVBA.

Ce projet très attendu par les Saint-Rémois s’inscrit dans la lignée des grands axes rénovés ces dernières années (Chemin de la Combette, av. de la Libération, av. Pellissier, av. Louis-Mistral…), avec modernisation des réseaux en sous-sol (eau, assainissement, pluvial, réseaux secs…), puis réaménagement de la voirie. Il se déroulera en deux phases : la première, d’octobre 2022 à avril 2023 environ, concernera la partie située entre le boulevard Marceau et la traverse de la Chauche Vieille, la seconde, d’octobre 2023 à avril 2024, jusqu’à la place Mireille.

Répondant aux contraintes et aux problématiques des villes d’aujourd’hui, notamment en matière de circulation, le projet comprend en surface la création d’une voie cyclable de 1,50 m de large, de cheminements piétons et de plus de 220 m2 d’espaces verts, ainsi que le maintien ou la plantation d’une vingtaine d’arbres au total. Le stationnement le long de l’avenue sera supprimé et compensé par la création de nouvelles places à l’emplacement actuel du petit boulodrome de la place Jean-Jaurès, qui sera lui déplacé dans la traverse de la Chauche vieille. L’aménagement mettra par ailleurs plus en valeur la chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
Bien entendu, le chantier occasionnera pendant quelques mois un certain impact sur la circulation automobile, cette voie étant l’un des axes principaux de la commune, donc très fréquentée.

À l’issue de la présentation, le public présent a posé de nombreuses questions portant sur le projet ou sur des aspects pratiques, dont les réponses ont globalement apporté satisfaction. Le stationnement voiture sur la place Jean-Jaurès sera maintenu pendant toute la durée du chantier, ainsi que les accès, à pied ou à vélo, aux commerces et aux habitations.

« Les projets de ce type sont très complexes à concevoir », explique Yves Faverjon. « Il faut tenir compte des caractéristiques du terrain, des aménagements souhaités ou imposés, des diverses règlementations, des différents publics qui partagent l’espace… Les personnes présentes l’ont compris et le projet semble faire consensus. »

Vous trouverez prochainement, sur le site de la ville et dans le journal municipal de septembre, davantage d’informations sur ce projet cofinancé par le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône.

Cet article a été modifié pour la dernière fois le 18 juillet 2022 à 11:44