Malgré la forte mobilisation des parents d’élèves, des enseignants, des élus municipaux et des élus du territoire, et malgré une pétition qui a réuni plus de 620 signatures, le Directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) a confirmé qu’une classe serait bien fermée à la prochaine rentrée scolaire à l’école de la République.

Pourtant, les arguments pour le maintien de cette classe ne manquaient pas, comme l’avait rappelé Hervé Chérubini, maire de Saint-Rémy, dans les deux courriers envoyés au Dasen ; pour « réaffirmer la nécessité de maintenir cette classe (..) d’une part, pour les enfants qui, malgré les dispositifs de classe virtuelle mis en place et la forte implication de leurs parents, auront pris du retard dans leurs apprentissages pendant les longues semaines de confinement. D’autre part pour les enseignants, qui auront besoin d’être au complet et pleinement motivés pour mener à bien l’année scolaire 2020-2021 qui s’annonce d’ores et déjà très particulière ».

Sans doute la période de crise que nous traversons actuellement aurait nécessité un gel des fermetures de classe mais aussi une véritable concertation avec les maires comme s’y était engagé pourtant publiquement Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.

La ville de Saint-Rémy pourra toujours se consoler de ne voir qu’une seule classe fermée sur les deux initialement prévues. En effet, une classe devait également disparaître à l’école de l’Argelier mais celle-ci a été sauvée.

Le maire tient à remercier les élus du territoire qui ont bien voulu appuyer la démarche de la ville en faveur du maintien de cette classe : le député Bernard Reynès, le président de la région Renaud Muselier et la conseillère départementale Marie-Pierre Callet. Le maire remercie également les enseignants et les parents d’élèves, et envisage à présent de solliciter le ministre Jean-Michel Blanquer pour un ultime arbitrage.

Cet article a été modifié pour la dernière fois le 8 juin 2020 à 09:09