Le maire Hervé Chérubini a réuni à nouveau mercredi 6 janvier à l’Alpilium la cellule de crise sanitaire dédiée à la gestion de l’épidémie de Covid-19, avec cette fois pour principal objet la question de la campagne de vaccination.

Les personnes présentes, représentant les établissements de santé, les médecins généralistes, les infirmières, la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), les laboratoires d’analyse, les pharmaciens, la gendarmerie nationale, les sapeurs pompiers, la police municipale, ont dressé un bilan de la situation sanitaire depuis la réunion précédente fin novembre. Celle-ci présente une amélioration depuis la 2e vague, avec une baisse générale du taux de tests positifs sur la commune et un retour à une situation plus apaisée dans les établissements de santé.

Bientôt un centre de vaccination à l’Alpilium
En fin d’année, la ville de Saint-Rémy-de-Provence avait informé la préfecture et l’Agence régionale de santé qu’elle pouvait mettre à disposition la salle de l’Alpilium, du personnel municipal et du matériel pour une première campagne de vaccination, comme elle l’a fait à plusieurs reprises pour des campagnes de dépistage. Cette proposition a été validée par l’ARS et la CPTS, faisant de Saint-Rémy et d’Arles les deux premières communes de l’ouest du département d’ores et déjà positionnées.
La ville est également en capacité de coordonner d’autres acteurs pouvant intervenir utilement dans cette opération, comme les médecins volontaires et le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes), organisme de recherche saint-rémois qui a proposé de mettre à disposition un congélateur de -80°C permettant de conserver des doses de vaccin.

Dès le feu vert des autorités, les premières personnes prioritaires à la vaccination (professionnels de santé de plus de 50 ans ou présentant des risques de comorbidité) pourront prendre rendez-vous en appelant le numéro mis en place par la ville.

« Je partage la position de l’Association des petites villes de France et de l’Association des maires de France, qui souhaitent que les élus locaux soient pleinement associés aux campagnes de vaccination », souligne Hervé Chérubini. « Nous avons la connaissance du terrain et des acteurs locaux, ainsi que les capacités logistiques et matérielles pouvant contribuer à un déploiement efficace et réactif auprès des différentes populations concernées. »

Cet article a été modifié pour la dernière fois le 9 février 2021 à 16:03