Des travaux de viabilisation ont lieu actuellement à l’est de l’avenue André et Denis Pellissier, au niveau du lotissement des Chutes : ils ont pour but de raccorder aux réseaux d’eau et d’assainissement le futur écohameau d’Ussol, dont l’aménagement va commencer  prochainement. Dès ces travaux terminés, la rénovation de la RD99A pourra démarrer, à compter du 19 octobre, à partir de l’avenue Jean-Moulin jusqu’à Ussol.

La rénovation de l’avenue Pellissier est la troisième et dernière étape de la rénovation de ce grand axe après l’avenue de la Libération. Avec la réalisation d’un « chaucidou » (chaussée à circulation douce), cet aménagement permettra de relier à vélo le centre ancien au lotissement des Chutes ainsi qu’au futur quartier d’Ussol.

Pendant 7 mois (avec une interruption à Noël), ce tronçon d’une longueur de 900 mètres fera l’objet d’une double opération, comme à chaque projet de rénovation de voirie de la municipalité. D’une part une rénovation en surface, avec réfection de la chaussée, avec « chaucidou » et trottoir côté sud, et modernisation de l’éclairage public, et d’autre part une réfection en souterrain des réseaux d’eau et d’assainissement et du réseau pluvial.

Les « chaucidou », chaussées à circulation douce, sont des nouveaux types de voie importés des Pays-Bas et de Suisse, légaux en France depuis 2015, destinés à redéfinir le partage de la chaussée entre les différents usagers de la route. La voie centrale bidirectionnelle, pour les véhicules motorisés, est bordée de chaque côté par des « rives » comprenant un marquage au sol adapté à la circulation des cyclistes.

Ainsi, les véhicules motorisés roulent sur la voie centrale (3,60 m de large), et lorsque deux véhicules se croisent, ils sont autorisés à empiéter ponctuellement sur les rives, d’une largeur de 1,20 m. Cet aménagement facilitera l’usage du vélo pour les habitants du lotissement des Chutes et prochainement, ceux d’Ussol. Il s’inscrit dans la volonté de la municipalité de rééquilibrer la place de l’automobile et du vélo dans le centre ville.

Comme pour les 2 premières tranches, ces travaux de la ville de Saint-Rémy-de-Provence et de la Communauté de communes Vallée des Baux – Alpilles (régies intercommunales de l’eau et de l’assainissement) sont conduits par la société Artelia et Stoa architectes. Cette tranche, d’un montant de 400 000 euros HT, marquera la fin d’un aménagement global de près de 3 millions d’euros.

Cet article a été modifié pour la dernière fois le 4 décembre 2020 à 15:04