Le diagnostic de l’étude mobilité avait mis en évidence que la plupart du temps, la capacité d’accueil de l’ensemble des parkings communaux est amplement suffisante. Pour autant, il existe des pistes d’amélioration, notamment pour aiguiller davantage les automobilistes vers les parkings périphériques, situés à moins de 12 minutes de marche du centre ancien.

« Oui, c’est vrai, plusieurs jours dans l’année, principalement les mercredis matins de la haute saison et lors de manifestations à succès, les parkings du centre ville sont saturés », admet le premier adjoint Yves Faverjon. « Il faut néanmoins reconnaître qu’à l’année, cela représente moins de 5% du temps d’occupation de ces parkings ; tout le reste du temps, ils sont amplement suffisants. Par ailleurs, une municipalité, quelle qu’elle soit, a aussi d’autres problèmes à gérer que le stationnement, comme par exemple le logement. Par conséquent, aurait-on dû créer un gigaparking très coûteux en centre ville, pour quelques jours dans l’année, au détriment des autres enjeux ? La réponse est bien évidemment non. »

Faire mieux avec ce que l’on a
C’est un fait acté par l’étude mobilité : la commune compte suffisamment de parkings, se situant entre 7 et 12 minutes à pied du centre ancien. Pour atténuer à la fois le problème de saturation des parkings du centre ville et réduire les embouteillages les mercredis matin, la municipalité a choisi de revoir l’ensemble de la signalétique parking dès l’arrivée en agglomération.

« Cette nouvelle signalétique, qui sera installée au premier semestre 2024, poursuit plusieurs objectifs », résume Juliette Dorise, conseillère municipale en charge de la mobilité. « D’abord, elle va d’emblée aiguiller les automobilistes vers les parkings moins fréquentés, comme ceux de la place du Général-de-Gaulle et des arènes Chomel-Coinon. Elle va également harmoniser les noms des parkings, qui ont parfois plusieurs dénominations et portent ainsi à confusion, comme le parking Coste qui s’appelle aussi Mortisson, ou encore le parking Aubanel, tantôt désigné par parking du collège, du stade Sans-Souci ou même “Alpilium 2”. »

Cette nouvelle signalétique permettra également de mettre en évidence le grand nombre de parkings disponibles sur la commune ainsi que leurs caractéristiques (gratuits, payants, capacité d’accueil, distance à pied du centre ancien).
Pour Juliette Dorise, « il est évidemment préférable de mieux exploiter l’offre de parkings existante plutôt que de donner une place toujours plus grande à l’automobile dans le centre ancien, au détriment d’une ville apaisée ».

(Cet article est paru dans le Journal de Saint-Rémy-de-Provence n°76)

Cet article a été modifié pour la dernière fois le 15 décembre 2023 à 08:59